Pour sa vieille mère qui ne peut pas en faire mais qui a très envie d’en manger, faire des pommes au four.
Prendre de belles pommes bien rondes.
Déposer au fond du plat des tranches de pain de mie coupées en quatre.
Evider le centre des pommes.
Les mettre bien droites sur le pain de mie (une par morceau de pain), dans le grand plat à four rectangulaire en faïence blanche et bleue.
Déposer dans le creux une minuscule noisette de beurre, un soupçon de sucre, mais largement de vanille pour le bon goût.
Verser dans le fond du plat un demi-verre à moutarde d’eau.
Faire cuire dans un four bien chaud.
Quand les pommes sont cuites, un peu soufflées parfois, les retirer du four et les laisser refroidir.
En prendre deux qu’on met dans une grande assiette creuse et qu’on recouvre d’une autre grande assiette creuse.
Les apporter là-bas.
Les donner à sa vieille mère en lui tendant aussi une petite cuillère.
- Ah, ça, c’est gentil.
Elle goûte.
- Tu as mis un peu de beurre ?
- Oui.
- Et un peu de sucre ?
- Oui.
- Et la vanille, je la sens bien. Ca va. C’est bon.
Ouf.
vieille mère
-
Pommes au four.
-
Bois flotté.
De bon matin car c’est dimanche, après avoir traversé le village, acheté le journal, pris le pain, rendu visite à sa vieille mère pour lui apporter ces quelques courses, lui faire son lit, vérifier qu’elle a ce qu’il lui faut, l'aider à choisir ses affaires puis l’embrasser sur les deux joues, aller sur la plage ensoleillée ramasser du bois flotté.